Milliers de policiers, millions de pèlerins, milliards de bénéfices : le pèlerinage de La Mecque en chiffres
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Milliers de policiers, millions de pèlerins, milliards de bénéfices : le pèlerinage de La Mecque en chiffres
Milliers de policiers, millions de pèlerins, milliards de bénéfices : le pèlerinage de La Mecque en chiffres
Cinquième pilier de l’islam, qui fait obligation à chaque musulman ayant les moyens matériels et physiques de s’y rendre au moins une fois dans sa vie, le pèlerinage de La Mecque (le hadj, en arabe) constitue chaque année un défi sécuritaire et logistique pour l’Arabie saoudite. Mais c’est aussi le point culminant d’un tourisme religieux dont le royaume tire des ressources substantielles.
5 715 051 touristes religieux
Alors que 5 715 051 pèlerins et touristes religieux ont foulé le sol saoudien cette année au 16 septembre, plus de 2 millions d’entre eux – dont 25 000 venus de France – vont arpenter les lieux saints de la région de La Mecque pour effectuer le pèlerinage du hadj et y célébrer l’Aïd el-Kébir à partir du 22 septembre. Un chiffre impressionnant, comparable à la population de Paris mais pourtant… en baisse après avoir dépassé les 3 millions dans les années 2008-2012. Ils étaient 150 000 dans les années 1950.
L’accès aux lieux saints pendant la période du hadj est strictement contrôlé par les autorités saoudiennes. Depuis 2013, en raison des travaux en cours à la Grande Mosquée, le royaume a réduit de 20 % le nombre de pèlerins étrangers autorisés à s’y rendre ; pour les pays musulmans, un ratio d’un pèlerin pour 1 000 habitants est appliqué.
2,2 millions de personnes
Pouvant accueillir 1,5 million de fidèles en même temps, la capacité de l’édifice doit être portée à 2,2 millions. C’est l’effondrement d’une grue de cet immense chantier qui a provoqué la mort de 107 personnes, vendredi 11 septembre.
Depuis les années 1950, plus de 100 milliards de dollars ont ainsi été investis par l’Arabie saoudite en infrastructures, selon le chercheur Juan Eduardo Campo, de l’université de Californie.
Ces chantiers s’accompagnent de la construction de projets hôteliers et d’équipements urbains, entraînant parfois la destruction du patrimoine historique de La Mecque, dont la maison présumée de Khadija, première femme du prophète, remplacée par des toilettes publiques, ou celle d’Abou Bakr, compagnon de Mahomet et premier calife de l’islam, par un hôtel Hilton.
http://tinyurl.com/p4ekrwf
Cinquième pilier de l’islam, qui fait obligation à chaque musulman ayant les moyens matériels et physiques de s’y rendre au moins une fois dans sa vie, le pèlerinage de La Mecque (le hadj, en arabe) constitue chaque année un défi sécuritaire et logistique pour l’Arabie saoudite. Mais c’est aussi le point culminant d’un tourisme religieux dont le royaume tire des ressources substantielles.
5 715 051 touristes religieux
Alors que 5 715 051 pèlerins et touristes religieux ont foulé le sol saoudien cette année au 16 septembre, plus de 2 millions d’entre eux – dont 25 000 venus de France – vont arpenter les lieux saints de la région de La Mecque pour effectuer le pèlerinage du hadj et y célébrer l’Aïd el-Kébir à partir du 22 septembre. Un chiffre impressionnant, comparable à la population de Paris mais pourtant… en baisse après avoir dépassé les 3 millions dans les années 2008-2012. Ils étaient 150 000 dans les années 1950.
L’accès aux lieux saints pendant la période du hadj est strictement contrôlé par les autorités saoudiennes. Depuis 2013, en raison des travaux en cours à la Grande Mosquée, le royaume a réduit de 20 % le nombre de pèlerins étrangers autorisés à s’y rendre ; pour les pays musulmans, un ratio d’un pèlerin pour 1 000 habitants est appliqué.
2,2 millions de personnes
Pouvant accueillir 1,5 million de fidèles en même temps, la capacité de l’édifice doit être portée à 2,2 millions. C’est l’effondrement d’une grue de cet immense chantier qui a provoqué la mort de 107 personnes, vendredi 11 septembre.
Depuis les années 1950, plus de 100 milliards de dollars ont ainsi été investis par l’Arabie saoudite en infrastructures, selon le chercheur Juan Eduardo Campo, de l’université de Californie.
Ces chantiers s’accompagnent de la construction de projets hôteliers et d’équipements urbains, entraînant parfois la destruction du patrimoine historique de La Mecque, dont la maison présumée de Khadija, première femme du prophète, remplacée par des toilettes publiques, ou celle d’Abou Bakr, compagnon de Mahomet et premier calife de l’islam, par un hôtel Hilton.
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iswal- مشرف (ة)
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