حذار من التسمم بالحرمل..
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حذار من التسمم بالحرمل..
Attention à l’intoxication au “harmel” !
Renseignements très utiles auprès du centre anti-poison Maroc au 081- 000 -180
Les
intoxications au harmel, ou peganum harmala, sont responsables de 3% de
l’ensemble des intoxications par plantes reçues au Centre anti-poison
du Maroc (CAPM), indique le Dr Asmaa Khattabi. Le harmel, comme tant
d’autres plantes, est utilisé en médecine traditionnelle pour son
caractère “naturel”, en opposition avec le caractère “chimique
synthétique” des médicaments modernes. Malheureusement, l’ignorance des
contre-indications et le non-respect des doses font que ces plantes
deviennent un véritable poison, alerte le Centre antipoison du Maroc.
Au
Maroc, le harmel est utilisé pour traiter différents troubles
gynécologiques comme la stérilité féminine, mais aussi l’impuissance
sexuelle. Certaine femmes y recourent en tant qu’abortif. Il est
utilisé en tant que sédatif, soporifique (nourrissons ou enfants
insomniaques, surtout dans la région de Marrakech). C’est un
hypnotique, antipyrétique, antalgique, antitussif, antidiarrhéique chez
le nourrisson. Antiseptique et cicatrisant, on en use pour traiter
certains problèmes cutanés, dermatoses (eczémas) et brûlures,
conjonctivites purulentes et blépharites et alopécie. Certains lui
reconnaissent des vertus anti-infectieuses, contre le tétanos
néo-natal, anthelminthique (ascaris, tænia), antipaludique et
antioreillons. Il faut enfin signaler que l’inhalation par fumigation
du harmel est une pratique courante, soit dans un but thérapeutique,
soit en prophylaxie magique.
Selon le Dr Nadia Tahri, du Centre antipoison du Maroc,
l’intoxication au harmel peut être mortelle. Témoignage : le CAPM a
reçu dernièrement, via son numéro d’urgence (081 000 180), l’appel d’un
réanimateur qui venait de recevoir une patiente âgée de 18 ans,
comateuse, présentant un état de choc, des convulsions, une anurie et
hémorragie utérine secondaire à une interruption volontaire de
grossesse. Sa famille rapporte qu’elle l’avait retrouvée inconsciente,
avec des graines de harmel éparpillées à côté d’elle.
Le réanimateur voulait des précisions quant à
l’atteinte du système nerveux central et sur la conduite à tenir ainsi
que sur l’existence d’un traitement antidotique. Malheureusement, il
n’y a pour ce poison aucun antidote. Et malgré le traitement
symptomatique et la mise en condition de la patiente, il y a eu
aggravation des convulsions suivies d’une paralysie du système nerveux
central. La patiente est décédée par arrêt respiratoire. Tous ces
symptômes doivent alerter tout médecin travaillant dans les services
d’urgences sur l’éventualité d’une intoxication au harmel.
Renseignements très utiles auprès du centre anti-poison Maroc au 081- 000 -180
Les
intoxications au harmel, ou peganum harmala, sont responsables de 3% de
l’ensemble des intoxications par plantes reçues au Centre anti-poison
du Maroc (CAPM), indique le Dr Asmaa Khattabi. Le harmel, comme tant
d’autres plantes, est utilisé en médecine traditionnelle pour son
caractère “naturel”, en opposition avec le caractère “chimique
synthétique” des médicaments modernes. Malheureusement, l’ignorance des
contre-indications et le non-respect des doses font que ces plantes
deviennent un véritable poison, alerte le Centre antipoison du Maroc.
Au
Maroc, le harmel est utilisé pour traiter différents troubles
gynécologiques comme la stérilité féminine, mais aussi l’impuissance
sexuelle. Certaine femmes y recourent en tant qu’abortif. Il est
utilisé en tant que sédatif, soporifique (nourrissons ou enfants
insomniaques, surtout dans la région de Marrakech). C’est un
hypnotique, antipyrétique, antalgique, antitussif, antidiarrhéique chez
le nourrisson. Antiseptique et cicatrisant, on en use pour traiter
certains problèmes cutanés, dermatoses (eczémas) et brûlures,
conjonctivites purulentes et blépharites et alopécie. Certains lui
reconnaissent des vertus anti-infectieuses, contre le tétanos
néo-natal, anthelminthique (ascaris, tænia), antipaludique et
antioreillons. Il faut enfin signaler que l’inhalation par fumigation
du harmel est une pratique courante, soit dans un but thérapeutique,
soit en prophylaxie magique.
Selon le Dr Nadia Tahri, du Centre antipoison du Maroc,
l’intoxication au harmel peut être mortelle. Témoignage : le CAPM a
reçu dernièrement, via son numéro d’urgence (081 000 180), l’appel d’un
réanimateur qui venait de recevoir une patiente âgée de 18 ans,
comateuse, présentant un état de choc, des convulsions, une anurie et
hémorragie utérine secondaire à une interruption volontaire de
grossesse. Sa famille rapporte qu’elle l’avait retrouvée inconsciente,
avec des graines de harmel éparpillées à côté d’elle.
Le réanimateur voulait des précisions quant à
l’atteinte du système nerveux central et sur la conduite à tenir ainsi
que sur l’existence d’un traitement antidotique. Malheureusement, il
n’y a pour ce poison aucun antidote. Et malgré le traitement
symptomatique et la mise en condition de la patiente, il y a eu
aggravation des convulsions suivies d’une paralysie du système nerveux
central. La patiente est décédée par arrêt respiratoire. Tous ces
symptômes doivent alerter tout médecin travaillant dans les services
d’urgences sur l’éventualité d’une intoxication au harmel.
Dr Mohammed RHAZOINI
Edité le: dimanche 6 janvier 2008 |
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تاريخ التسجيل : 20/10/2007
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