قيصر روسيا واسرته..
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قيصر روسيا واسرته..
Famille impériale russe prise en photo en 1917. Le tsarevitch Alexeï est au 1er plan, deuxième à droite.
AFP - il y a 1 heure 17 minutes
Les
tests ADN ont confirmé que des restes humains découverts en 2007 dans
la région d'Ekaterinbourg (Oural) sont bien ceux du tsarévitch et de sa
soeur Maria, assassinés avec toute la famille impériale russe il y a
exactement 90 ans, a annoncé mercredi le Parquet russe.
AFP - il y a 1 heure 17 minutes
Les
tests ADN ont confirmé que des restes humains découverts en 2007 dans
la région d'Ekaterinbourg (Oural) sont bien ceux du tsarévitch et de sa
soeur Maria, assassinés avec toute la famille impériale russe il y a
exactement 90 ans, a annoncé mercredi le Parquet russe.
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تاريخ التسجيل : 01/03/2007
رد: قيصر روسيا واسرته..
Anniversaire de la mort du tsar, les restes de son fils identifiés
Par Nick COLEMAN AFP - il y a 1 heure 15 minutes
EKATERINBOURG
(AFP) - Des milliers de croyants orthodoxes ont afflué mercredi soir à
Ekaterinbourg pour le 90e anniversaire de l'exécution du dernier tsar
russe Nicolas II et de sa famille, sur fond de vive polémique sur
l'authenticité des restes du tsarévitch identifiés le jour-même.Le Parquet général russe a confirmé, tests ADN à l'appui, que des
ossements découverts en 2007 près d'Ekaterinbourg étaient ceux du
tsarévitch Alexeï, le fils de l'empereur, et de sa soeur Maria, tués
par balle sur ordre des bolcheviks avec leurs parents dans cette région
de l'Oural.Des milliers de croyants se sont entassés dans
l'Eglise du Sang versé construite en 2003 à Ekaterinbourg, sur le site
où Nicolas II, son épouse, leurs cinq enfants, leur médecin et trois
serviteurs furent exécutés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.Un
office religieux a été célébré par des prêtres en longues chasubles
rouges et mitres dorées, dans une odeur d'encens. Les croyants
s'agenouillaient devant l'entrée du sous-sol où les Romanov ont été
fusillés et ont attendu devant un archevêque orthodoxe qu'il leur
recouvre le front avec de l'huile bénite."Nous sommes là parce
que nous aimons notre tsar. Nous prions pour nos ancêtres qui ont
commis ce crime", confie, dans la foule, un prêtre venu de la région
sibérienne de Tioumen.
"C'est un lieu saint. Nous voulons que notre pays soit pardonné pour
ce péché", dit Ekaterina Terentieva qui a effectué un long périple avec
son petit fils pour venir prier sur les lieux du drame. Une petite
icône représentant les Romanov canonisés comme martyrs par l'Eglise
orthodoxe est attachée à son cou.L'annonce mercredi de
l'identification des restes du tsarévitch Alexeï a pourtant provoqué
une controverse dans la société russe.Le parquet expliquait que
trois expertises respectivement en Russie, aux Etats-Unis et en
Autriche avaient abouti à la conclusion qu'il s'agissait des restes du
tsarévitch et de sa soeur.Le porte-parole du Patriarcat de
Moscou a cependant appelé à être circonspect, faisant état de "doutes
persistants chez certains, notamment chez les scientifiques".De leur côté, les descendants des Romanov se sont divisés.Dans
des déclarations lundi à l'AFP, la Grande Duchesse Maria Vladimirovna,
qui s'est proclamée héritière du tsar, a estimé que "seule comptait
l'opinion de l'Eglise"."Nous ne pouvons pas faire confiance à
l'enquête du parquet. Ils sont capables de faire n'importe quelle
déclaration à des fins politiques", a affirmé à l'AFP le représentant
de Maria Vladimirovna, Alexandre Zakatov.Un représentant d'une
autre branche des Romanov, le Prince Dmitri, présent à
Saint-Pétersbourg pour des commémorations, a fait état en revanche de
sa "satisfaction" après les conclusions sur le tsarévitch.Ekaterinbourg
est au coeur des commémorations qui ont culminé dans la nuit de
mercredi à jeudi, à l'heure où l'exécution s'est déroulée, dans le
sous-sol de la maison d'un marchand, moins d'un an après la révolution
d'Octobre 1917.A l'issue de l'office nocturne, les pèlerins vont
faire 18 kilomètres à pied pour rejoindre une mine abandonnée dans
laquelle les corps du tsar, de sa femme et de ses enfants furent jetés
avant d'être aspergés d'acide.Les corps de Nicolas II, de son
épouse et de trois de leurs filles, extraits d'une fosse commune
d'Ekaterinbourg en 1991, ont été officiellement identifiés en 1998 par
le gouvernement russe et inhumés en grande pompe dans l'ancienne
capitale impériale Saint-Pétersbourg.Une vive polémique sur leur
authenticité avait également éclaté à l'époque, l'Eglise orthodoxe
russe ayant mis en doute les résultats des tests ADN. De nouvelles
expertises concernant Nicolas II doivent être effectuées en juillet.Quant
au président Dmitri Medvedev, il n'a pas fait le moindre commentaire à
ce sujet, affichant la même prudence que son prédécesseur Vladimir
Poutine.Pour l'historien Anatoli Outkine, le Kremlin "ne veut
pas attiser les passions autour de ce personnage controversé, faible et
inefficace pour les uns et martyr pieux pour d'autres".
Par Nick COLEMAN AFP - il y a 1 heure 15 minutes
EKATERINBOURG
(AFP) - Des milliers de croyants orthodoxes ont afflué mercredi soir à
Ekaterinbourg pour le 90e anniversaire de l'exécution du dernier tsar
russe Nicolas II et de sa famille, sur fond de vive polémique sur
l'authenticité des restes du tsarévitch identifiés le jour-même.Le Parquet général russe a confirmé, tests ADN à l'appui, que des
ossements découverts en 2007 près d'Ekaterinbourg étaient ceux du
tsarévitch Alexeï, le fils de l'empereur, et de sa soeur Maria, tués
par balle sur ordre des bolcheviks avec leurs parents dans cette région
de l'Oural.Des milliers de croyants se sont entassés dans
l'Eglise du Sang versé construite en 2003 à Ekaterinbourg, sur le site
où Nicolas II, son épouse, leurs cinq enfants, leur médecin et trois
serviteurs furent exécutés dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.Un
office religieux a été célébré par des prêtres en longues chasubles
rouges et mitres dorées, dans une odeur d'encens. Les croyants
s'agenouillaient devant l'entrée du sous-sol où les Romanov ont été
fusillés et ont attendu devant un archevêque orthodoxe qu'il leur
recouvre le front avec de l'huile bénite."Nous sommes là parce
que nous aimons notre tsar. Nous prions pour nos ancêtres qui ont
commis ce crime", confie, dans la foule, un prêtre venu de la région
sibérienne de Tioumen.
"C'est un lieu saint. Nous voulons que notre pays soit pardonné pour
ce péché", dit Ekaterina Terentieva qui a effectué un long périple avec
son petit fils pour venir prier sur les lieux du drame. Une petite
icône représentant les Romanov canonisés comme martyrs par l'Eglise
orthodoxe est attachée à son cou.L'annonce mercredi de
l'identification des restes du tsarévitch Alexeï a pourtant provoqué
une controverse dans la société russe.Le parquet expliquait que
trois expertises respectivement en Russie, aux Etats-Unis et en
Autriche avaient abouti à la conclusion qu'il s'agissait des restes du
tsarévitch et de sa soeur.Le porte-parole du Patriarcat de
Moscou a cependant appelé à être circonspect, faisant état de "doutes
persistants chez certains, notamment chez les scientifiques".De leur côté, les descendants des Romanov se sont divisés.Dans
des déclarations lundi à l'AFP, la Grande Duchesse Maria Vladimirovna,
qui s'est proclamée héritière du tsar, a estimé que "seule comptait
l'opinion de l'Eglise"."Nous ne pouvons pas faire confiance à
l'enquête du parquet. Ils sont capables de faire n'importe quelle
déclaration à des fins politiques", a affirmé à l'AFP le représentant
de Maria Vladimirovna, Alexandre Zakatov.Un représentant d'une
autre branche des Romanov, le Prince Dmitri, présent à
Saint-Pétersbourg pour des commémorations, a fait état en revanche de
sa "satisfaction" après les conclusions sur le tsarévitch.Ekaterinbourg
est au coeur des commémorations qui ont culminé dans la nuit de
mercredi à jeudi, à l'heure où l'exécution s'est déroulée, dans le
sous-sol de la maison d'un marchand, moins d'un an après la révolution
d'Octobre 1917.A l'issue de l'office nocturne, les pèlerins vont
faire 18 kilomètres à pied pour rejoindre une mine abandonnée dans
laquelle les corps du tsar, de sa femme et de ses enfants furent jetés
avant d'être aspergés d'acide.Les corps de Nicolas II, de son
épouse et de trois de leurs filles, extraits d'une fosse commune
d'Ekaterinbourg en 1991, ont été officiellement identifiés en 1998 par
le gouvernement russe et inhumés en grande pompe dans l'ancienne
capitale impériale Saint-Pétersbourg.Une vive polémique sur leur
authenticité avait également éclaté à l'époque, l'Eglise orthodoxe
russe ayant mis en doute les résultats des tests ADN. De nouvelles
expertises concernant Nicolas II doivent être effectuées en juillet.Quant
au président Dmitri Medvedev, il n'a pas fait le moindre commentaire à
ce sujet, affichant la même prudence que son prédécesseur Vladimir
Poutine.Pour l'historien Anatoli Outkine, le Kremlin "ne veut
pas attiser les passions autour de ce personnage controversé, faible et
inefficace pour les uns et martyr pieux pour d'autres".
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