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La Musique à Ouezzane

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مُساهمة من طرف jaziri الثلاثاء 15 مارس 2011 - 11:30

Taktouka Jabalia ou Aïta Jabalia est un art populaire traditionnel
dit « chamali » qui puise ses racines dans les montagnes du nord-ouest
du Maroc. Ses belles chansons plaisent de plus en plus au public en
résonnant dans la plupart des ruelles des quartiers populaires ou
salons de thé marocains. L’art de aïta est un patrimoine culturel et
historique qui a subi des changements au fil des années. Aux dires
des historiens, la ville référence Ouezzane« El mharabla », lainage à
bouclettes fait à la main. Les travaux de la laine servaient de modèle
et il est fréquent de dire : » KHerqa Ouazzania ou lem rehbla ». Ce
genre musical a trouvé sa source auprès des tribus située au Sud de
Tanger existait déjà à l’époque romaine. Elle est connue en particulier
pour son artisanat du bois, de la laine appelée Abda, Doukkala et
Chaouia au gré des fêtes et des circonstances.
A l’origine, l’Aita est un appel de ralliement en rapport avec les
pleurs et les joies et constitue, comme toute poésie, un écho des joies
et soucis au quotidien qui dessinent en filigrane le mektoub (destin)
des êtres humains à la manière d’un cœur qui bat.
C’est dans les plaines bordant l’océan Atlantique que ce genre
musical est le plus apprécié et fait partie intégrale de la société.
Elle apparait parfois sous le son d’ un cri de ralliement, un soupir
d’amour ou encore une complainte. Par maints aspects, elle s’apparente
à la geste Hilalienne (des tribus des Béni Hilal). La pratique de la
aïta au Maroc est une coutume ancestrale qui conférait à des gens
connus pour leur probité et leur modestie la faculté de décrire par le
chant et la parole, la vie quotidienne, les problèmes et entraves de
leurs semblables.
Mais il y a autre chose encore qui assure la réputation de la ville
de Ouezzane, c’est le soufisme. ambiant qui y baigne. Une confrérie
appelée Tariqa El Ouazzania du nom de la ville s’est implantée donnant
par ailleurs naissance à d’autres écoles religieuses, d’autres tariqa
formant « Ahel el touat ».
Ouazzane est une ville dans laquelle ont cohabité en harmonie trois communautés pendant trois siècles:
* Les juifs que Moulay Ettayeb Elouazani avait invité à s’installer
dans sa ville pour y construire un mellah afin de donner naissance à un
artisanat propre à Dar Dmana. Aujourd’hui Ouezzane est une ville
artisanale par excellence grâce à la communauté juive Ouazzanie et à
l’intelligence politique d’un homme hors paire.
* Les Jbalas (anciens Ghumara) furent chassés du Souss par les
conditions climatiques désastreuses, dont la nature exacte peu varier
d’une version à l’autre : la plus répandue évoque un vent torride,
sârqi d’une duré inhabituelle. ces Swasa s’en furent imploré
l’intercession de Moulay Abd Salam Ben Mchich. Celui-ci leur répondit
que, le fléau relevant de l’ordre divin, il n’avait sur lui aucun
pouvoir. Aujourd’hui cette communauté représente la quasi-totalité de
la population Ouazzanie et ce dû à l’exode rural et au délogement des
juifs et des chorfas Ouazzanis de la ville.
* La grande famille des chorfas Ouazzanis : descendants de Moulay
Abdellah Charif Elouzzani Elhassani fondateur de la ville d’Ouazzane et
de sa confrérie.
Driss Abou Essabre fut l’élève du Mokaddem Haj Ahmed Ben Lahssen. Il
a formé avec sa troupe avec l’aide de Abderrahim Amrani Marrakchi « les
enfants de dar Dmana » composé d’enfants et d’adolescents. Cette tariqa
est née sous les choyouches moulay Moulay Abdallah Chérif et Moulay
Taib el Ouazzani Touhami.
Ces troubadours, transmettaient leur savoir oralement par
l’entremise de la poésie, du chant et du jeu théâtral. Il est fréquent
de voir ce groupe chanter et à l’intérieur même de la chanson, y
introduire une saynète théâtrale.
L’art de Aïta veut dire, selon son acception traditionnelle,
l’Appel, c’est-à-dire l’Appel de la tribu et le retour aux ancêtres
pour semer la volonté dans le cœur des hommes et inviter la Muse de la
poésie et de la chanson. On distingue plusieurs sortes de Aïta :
Azzaaria ; Al Haouzia, Al Jablia, Al Gharbaouia, Al Marsaouia et Al
Mallalia.
La chanson Al Aïta se trouve généralement livrée à l’appréciation
précipitée des non-spécialistes, parce que son côté péjoratif occulte
d’autres aspects et valeurs. Al Aita raconte la nostalgie et les
aspirations, les plaisirs comme les douleurs.
Tous ces styles se retrouvent dans les mariages urbains ; Les
orchestres chargés d’animer l’évènement sont tenus de jouer tous ces
répertoires. Un mariage marocain célébré en ville est presque à lui
seul un festival. Ces mariages ont permis l’émergence de beaucoup
d’artistes dont l’expérience ne cesse de s’enrichir et de se renouveler
au fil des manifestations. Cela est également vrai dans le domaine de
la chanson populaire comme le chaâbi par exemple.

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Comme la plupart des traditions musicales populaires du Maroc, la
Taqtuqa el-Jabalya ne semble pas avoir d’origine précise historiquement
attestée, sa vague actuelle apparaît à l’époque moderne liée à la
diffusion radiophonique lorsqu’elle fait l’objet de certaines émissions
par la station régionale, peu avant la Seconde Guerre mondiale. On peut
compter khanfour el-Ghiyati parmi les célébrités de l’époque. Dans cet
art musical, on évoque souvent le marabout Abdeslam Ben Mchich Alami
(عبد السلام بن مشيش العلمي), un saint soufi (1163 – 1228 soit 559-626
de l’hégire), originaire de la région de Béni Arouss dans la région du
« jbel » au Sud de Tanger. Du XIIe siècle jusqu’au XIIIe siècle, le
saint homme se retira a jabal La’lam où est situé actuellement son
mausolée. Au début de chaque juillet continuent chaque année les
chorfas Alamiyine commencent à célébrer le moussem de ce saint connu
pour être le sultan des Jbala, le protecteur de la vallée. Il fut aussi
l’initiateur de Abou Hassan al-Chadhili au soufisme. Moulay Abdeslam
ben Mchich Alami est d’une auguste descendance puisque c’est un
Idrisside, descendant de Al Hassan.
Les Jbala comme leur nom l’indique, sont les « montagnards » ou «
les habitants des montagnes » se référant plutôt à la toponymie
plutôt qu’à un aspect ethnique donné. Le terme Jbala peut encore de
nos jours posséder une connotation péjorative (paysans, « plouc »…)
d’où une certaine recalcitrance à dévoiler ses origines chez certains
habitants. Cependant, ils sont souvent trahis par leur accent
particulier. Cet aspect péjoratif a été véhiculé par les habitants des
villes bourgeoisies et arabo-andalouse). La réhabilitation politique
des zones nord après la disparition de Hassan II qui a contribué à
réhabiliter cette culture. La langue et d’autres aspects culturels
indiquent que l’aire jeblie s’étend de l’Atlantique aux environs de
Taza et de l’oued Ouergha à la Méditerranée. Le dialecte Jebli fait
partie de la famille des dialectes maghrébins pré-hillaliens, soit un
dialecte arabe montagnard du nord-ouest du Maroc parlé surtout dans la
région et est influencé par le rifain et l’espagnol. Les Jbala furent
par ailleurs arabisés assez tôt, c’est la raison pour laquelle leur
parler comporte de nombreux mots arabes très anciens et conserve des
prononciations anciennes pour certaines lettres (comme le Qaf ou Djim).
Par contre leur dialecte a conservé des sons que l’on ne trouve que
dans les langues latines comme le « P ». L’arabisation fut accélérée
avec les Idrissides qui y ont trouvé refuge après le déclin de leur
dynastie, tout comme les arabes d’Andalousie à partir du XVe siècle.
A l’origine d’après la toponymie et le lexique jebli, la région
était peuplée par des tribus andalouses qui parlaient une langue plus
ancienne que les dialectes utilisés de nos jours. La proximité de
l’Europe a fait que des populations d’origines ibériques s’étaient
installées dès la Protohistoire dans la région. Il existait aussi un
population locale antérieure à l’arrivée des Andalous qu’on appelle des
Ibéro-maurusiens qui sont peut-être les premiers habitants du Maroc.
Occupant une position stratégique, la région de Jbala a été un point de
croisements de plusieurs cultures comme les Phéniciens, les Puniques,
les Latins, les Ibères, les Romans, les Amazighs, les Arabes
d’Andalousie. Ces différents apports ont contribué avec certitude à
façonner l’identité culturelle particulière de cette ethnie.
Bien qu’il existe des villes à la périphérie de la région, les
Jbalas n’en sont pas les fondateurs. Ainsi, dans des villes comme
Tétouan (fondée par des Arabo-andalous), Tanger, Chefchaouen, Larache,
etc, le terme jbala s’applique aux paysans, pourtant une grande partie
de la population de ces villes est d’origine jeblie.
Tanger comme à Tétouan, Ouezzane et Asilah, ou Fès, les belles chansons de l’ Aïta Jabalia restent très populaires.
Cet art se distingue surtout par son répertoire masculin. Ses textes
se présentent pour leur majorité comme une sorte d’invocations de Dieu,
du Prophète Sidna Mohammed et le saint Moulay Abdeslam Ben Mchich dont
le nom est lié à la Quaraouiyine. Cette famille est issue de la lignée
de Ali Haïdara fils de Muhammad ben Idris, fils aîné de Idriss II. Le
premier à quitter Fès pour le pays Jbala est le prince Ahmed Mezouar,
son tombeau est encore visible dans le nid d’aigle de Hajarat Chorfa.

source : dardmana


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