ابراهيم العلمي(2)
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القيطي
بديعة
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صدى الزواقين Echo de Zouakine :: المنتدى الفني :: " مشموم " الاغنية المغربية :: " زهرة " الطرب العصري
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بديعة- مشرف (ة)
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رد: ابراهيم العلمي(2)
الله يحفظك من اولاد الحرام.
القيطي- عدد الرسائل : 1883
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رد: ابراهيم العلمي(2)
يا اللي صورتك بين عيني
بديعة- مشرف (ة)
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رد: ابراهيم العلمي(2)
Brahim El Alami, chanteur
L'HOMME D'IFRANE
Artiste complet, Brahim El Alami est à la fois auteur, compositeur
et interprète de ses chansons. Des chansons éternelles par
leurs paroles, leurs thèmes et leur musique... les Marocains les
connaissent par cur et les chantonnent avec délectation et nostalgie.
Par Chafik LAABI
Brahim El Alami
Quand on regarde les photos des années soixante de ce chanteur
sexagénaire, on est frappé par l'air de ressemblance entre
lui et le leader des Black Muslims (Organisation de musulmans noirs américains),
dont le film biographique "X" a fait le tour de la planète
il y a quatre ou cinq ans...
Même coupe de cheveux, même élégance raffinée
et discrète, même sobriété. Des lunettes noires
laissant entrevoir des yeux, perpétuellement mi-clos.
Depuis, trois décennies sont passées, le poids des années
se fait sentir. Mais l'homme est toujours vigoureux et continue à
chanter et à composer.
C'est lui qui a immortalisé Ifrane par cette merveilleuse chanson
intitulée "wa mahla jamalou". Vous avez deviné,
il s'agit de Brahim El Alami.
Cet originaire de Moulay Abdeslam est natif de l'Ancienne Médina
de Casablanca. En 1944-1945, la famille déménage à
Derb Soltane, et c'est là où il vivra son enfance et une bonne
partie de sa jeunesse. Il n'ira pas plus loin que les études primaires,
qu'il suivra à l'École des Notables, de la rue de Mogador.
Mais à l'école de la vie, il gagnera au change.
Coquetterie d'artiste, notre homme refuse de révéler son
âge exact. Mais il lâche quand même qu'il est né
dans la deuxième moitié des années trente.
Saine émulation
Son frère aîné, Mohamed El Alami Aziz, musicien épris
de musique andalouse et de melhoun, détectera très tôt
ses prédispositions artistiques et pèsera, dans ce sens, sur
sa destinée, en l’orientant vers le monde de la musique et de
la chanson.
Brahim entreprend dès lors son apprentissage auprès des
plus illustres noms de la musique et de la chanson casablancaises, tels
le maître de la cithare (kanoun), Haj Aboubakr Talbi, fondateur de
l'Orchestre "A-Chabab"; de Abdeslam Zakaria, surnommé le
Prince du Violon et du fin connaisseur de la chanson orientale, Mohamed
Lahrizi.
Éternelles chansons
Jusqu'en 1953, il s'exerce à interpréter les classiques
de Oum Kaltoum et de Mohamed Abdelwahab.
La période d'exil de S. M. feu Mohamed V et de la famille royale
fut une période de trêve artistique en protestation contre
ces agissements de la Résidence générale et des colonialistes
ultra.
L'indépendance du Maroc en 1956 donna le coup d'envoi à
un véritable feu d'artifice artistique, à une émulation
sans précédent entre nos comédiens, chanteurs et musiciens
et à une explosion de la création artistique.
À l'époque, faire partie de l'un des orchestres de la RTM
n'était pas une mince affaire... Il fallait passer un concours très
sévère, montrer qu'on était le meilleur dans sa catégorie
et faire preuve de création originale et de qualité.
La chanson marocaine moderne faisait alors ses premiers pas et se libérait
enfin de la tutelle pesante de la chanson orientale et de ses monstres sacrés.
Le premier à avoir franchi le Rubicon fut le Prince de nos chanteurs,
Ahmed Al Bidaoui. Suivi par Bouchaïb Al Bidaoui, Maâti Al Bidaoui
et bien d'autres.
Quant à Brahim El Alami, il passa avec succès le concours
de maestro de l'Orchestre de la Radio à Casablanca, avec la chanson,
"Al Aïd". C'était en 1967. Et il succéda, à
ce poste, à Maâti Al Bidaoui.
Artiste complet, Brahim El Alami est à la fois auteur, compositeur
et interprète de la quasi-totalité de ses chansons. Des chansons
éternelles par leurs paroles, leurs thèmes, leur musique...
que les Marocains connaissent par cur et chantonnent avec délectation
et nostalgie.
Cachet authentique
Des chansons qui éveillent en nous de tendres souvenirs d'enfance
ou d'adolescence telles: "lli sortak bin aâynaya", "nassi
al aâhd", "chehal ma souwelti fiya", "wa mahla
jamalou"... Amusez-vous à chantonner un de ces refrains et à
coup sûr votre interlocuteur les reprendra au vol, sans hésitation
aucune.
Brahim El Alami a également composé la musique de plusieurs
chansons de Naïma Samih et de Ismaïl Ahmed, toutes aussi connues
les unes que les autres.
La sempiternelle question sur l'énigme du succès de ces
chansons surgit inévitablement lorsqu'on a la chance de rencontrer
une légende vivante de la chanson marocaine.
L'enthousiasme des premières années de l'indépendance,
les débuts fougueux de la chanson marocaine moderne, la conviction
de servir son pays en produisant des chansons de qualité... peuvent
constituer un début de réponse.
Mais, au-delà de ce contexte historique indéniable, ce
qui ressort avec force dans les chansons, les paroles et la musique d'une
élite d'artistes qui ont pour nom: Abdessalam Amer, Abdelkader Rachdi,
Mohamed Abdeslam, Ahmed Al Bidaoui, Mohamed Fouiteh, Maâti Benkacem...
et bien sûr Brahim El Alami, c'est ce cachet authentiquement marocain.
Un cachet qui puise ses racines dans le vécu quotidien de nos chanteurs.
Un vécu témoignant de leur profonde implication dans la vie,
les souffrances, les joies et les aspirations de notre peuple.
Ces artistes-là, et Brahim El Alami est pleinement des leurs,
l'étaient par vocation. Ils étaient convaincus d'être
porteurs d'un message, celui de la qualité et de la noblesse de leur
art.
Eux n'ont pas cherché à s'expatrier, à tout prix,
en quête d'une incertaine notoriété. Eux n'ont pas capitulé
devant l'arabe dialectal égyptien, par velléité de
conquête du monde arabe... À force de mimer les autres, on
finit par ne ressembler à rien. Aujourd'hui, on est frappé
par la flopée de chanteurs éphémères qui disparaissent
avant que le public n'ait commencé à retenir leurs noms.
&laqno;Les portes de la RTM leur sont grandes ouvertes, sans discernement
ni sélection aucune», estime l'homme d'Ifrane. Pauvre RTM qui
devient de plus en plus une auberge espagnole.
Brahim El Alami, lui, est plus rigoureux que jamais, comme on le vérifiera
à la sortie toute prochaine de son nouvel album.
Lui ne cède point aux modes passagères. Il reste fidèle
aux choix qui ont fait de lui un artiste respecté et aimé
par son public.
L'HOMME D'IFRANE
Artiste complet, Brahim El Alami est à la fois auteur, compositeur
et interprète de ses chansons. Des chansons éternelles par
leurs paroles, leurs thèmes et leur musique... les Marocains les
connaissent par cur et les chantonnent avec délectation et nostalgie.
Par Chafik LAABI
Brahim El Alami
Quand on regarde les photos des années soixante de ce chanteur
sexagénaire, on est frappé par l'air de ressemblance entre
lui et le leader des Black Muslims (Organisation de musulmans noirs américains),
dont le film biographique "X" a fait le tour de la planète
il y a quatre ou cinq ans...
Même coupe de cheveux, même élégance raffinée
et discrète, même sobriété. Des lunettes noires
laissant entrevoir des yeux, perpétuellement mi-clos.
Depuis, trois décennies sont passées, le poids des années
se fait sentir. Mais l'homme est toujours vigoureux et continue à
chanter et à composer.
C'est lui qui a immortalisé Ifrane par cette merveilleuse chanson
intitulée "wa mahla jamalou". Vous avez deviné,
il s'agit de Brahim El Alami.
Cet originaire de Moulay Abdeslam est natif de l'Ancienne Médina
de Casablanca. En 1944-1945, la famille déménage à
Derb Soltane, et c'est là où il vivra son enfance et une bonne
partie de sa jeunesse. Il n'ira pas plus loin que les études primaires,
qu'il suivra à l'École des Notables, de la rue de Mogador.
Mais à l'école de la vie, il gagnera au change.
Coquetterie d'artiste, notre homme refuse de révéler son
âge exact. Mais il lâche quand même qu'il est né
dans la deuxième moitié des années trente.
Saine émulation
Son frère aîné, Mohamed El Alami Aziz, musicien épris
de musique andalouse et de melhoun, détectera très tôt
ses prédispositions artistiques et pèsera, dans ce sens, sur
sa destinée, en l’orientant vers le monde de la musique et de
la chanson.
Brahim entreprend dès lors son apprentissage auprès des
plus illustres noms de la musique et de la chanson casablancaises, tels
le maître de la cithare (kanoun), Haj Aboubakr Talbi, fondateur de
l'Orchestre "A-Chabab"; de Abdeslam Zakaria, surnommé le
Prince du Violon et du fin connaisseur de la chanson orientale, Mohamed
Lahrizi.
Éternelles chansons
Jusqu'en 1953, il s'exerce à interpréter les classiques
de Oum Kaltoum et de Mohamed Abdelwahab.
La période d'exil de S. M. feu Mohamed V et de la famille royale
fut une période de trêve artistique en protestation contre
ces agissements de la Résidence générale et des colonialistes
ultra.
L'indépendance du Maroc en 1956 donna le coup d'envoi à
un véritable feu d'artifice artistique, à une émulation
sans précédent entre nos comédiens, chanteurs et musiciens
et à une explosion de la création artistique.
À l'époque, faire partie de l'un des orchestres de la RTM
n'était pas une mince affaire... Il fallait passer un concours très
sévère, montrer qu'on était le meilleur dans sa catégorie
et faire preuve de création originale et de qualité.
La chanson marocaine moderne faisait alors ses premiers pas et se libérait
enfin de la tutelle pesante de la chanson orientale et de ses monstres sacrés.
Le premier à avoir franchi le Rubicon fut le Prince de nos chanteurs,
Ahmed Al Bidaoui. Suivi par Bouchaïb Al Bidaoui, Maâti Al Bidaoui
et bien d'autres.
Quant à Brahim El Alami, il passa avec succès le concours
de maestro de l'Orchestre de la Radio à Casablanca, avec la chanson,
"Al Aïd". C'était en 1967. Et il succéda, à
ce poste, à Maâti Al Bidaoui.
Artiste complet, Brahim El Alami est à la fois auteur, compositeur
et interprète de la quasi-totalité de ses chansons. Des chansons
éternelles par leurs paroles, leurs thèmes, leur musique...
que les Marocains connaissent par cur et chantonnent avec délectation
et nostalgie.
Cachet authentique
Des chansons qui éveillent en nous de tendres souvenirs d'enfance
ou d'adolescence telles: "lli sortak bin aâynaya", "nassi
al aâhd", "chehal ma souwelti fiya", "wa mahla
jamalou"... Amusez-vous à chantonner un de ces refrains et à
coup sûr votre interlocuteur les reprendra au vol, sans hésitation
aucune.
Brahim El Alami a également composé la musique de plusieurs
chansons de Naïma Samih et de Ismaïl Ahmed, toutes aussi connues
les unes que les autres.
La sempiternelle question sur l'énigme du succès de ces
chansons surgit inévitablement lorsqu'on a la chance de rencontrer
une légende vivante de la chanson marocaine.
L'enthousiasme des premières années de l'indépendance,
les débuts fougueux de la chanson marocaine moderne, la conviction
de servir son pays en produisant des chansons de qualité... peuvent
constituer un début de réponse.
Mais, au-delà de ce contexte historique indéniable, ce
qui ressort avec force dans les chansons, les paroles et la musique d'une
élite d'artistes qui ont pour nom: Abdessalam Amer, Abdelkader Rachdi,
Mohamed Abdeslam, Ahmed Al Bidaoui, Mohamed Fouiteh, Maâti Benkacem...
et bien sûr Brahim El Alami, c'est ce cachet authentiquement marocain.
Un cachet qui puise ses racines dans le vécu quotidien de nos chanteurs.
Un vécu témoignant de leur profonde implication dans la vie,
les souffrances, les joies et les aspirations de notre peuple.
Ces artistes-là, et Brahim El Alami est pleinement des leurs,
l'étaient par vocation. Ils étaient convaincus d'être
porteurs d'un message, celui de la qualité et de la noblesse de leur
art.
Eux n'ont pas cherché à s'expatrier, à tout prix,
en quête d'une incertaine notoriété. Eux n'ont pas capitulé
devant l'arabe dialectal égyptien, par velléité de
conquête du monde arabe... À force de mimer les autres, on
finit par ne ressembler à rien. Aujourd'hui, on est frappé
par la flopée de chanteurs éphémères qui disparaissent
avant que le public n'ait commencé à retenir leurs noms.
&laqno;Les portes de la RTM leur sont grandes ouvertes, sans discernement
ni sélection aucune», estime l'homme d'Ifrane. Pauvre RTM qui
devient de plus en plus une auberge espagnole.
Brahim El Alami, lui, est plus rigoureux que jamais, comme on le vérifiera
à la sortie toute prochaine de son nouvel album.
Lui ne cède point aux modes passagères. Il reste fidèle
aux choix qui ont fait de lui un artiste respecté et aimé
par son public.
بديعة- مشرف (ة)
- عدد الرسائل : 6241
العمر : 39
Localisation : الدارالبيضاء
Emploi : موظفة
تاريخ التسجيل : 03/04/2008
رد: ابراهيم العلمي(2)
Brahim El Alami
Brahim El Alami (né en 1930 - décédé en 2005) est un chanteur auteur-compositeur populaire marocain originaire de Casablanca. Il avait occupé pendant plusieurs années la fonction de chef de l'orchestre régional de Casablanca avant de partir en retraite à la fin des années 80. Son nom est associé à la musique moderne et compose pour les plus grands comme Naïma Samih et Ismaïl Ahmed.
Biographie et évolution musicale
L'interprète de "Yannassi",
avait fait ses débuts, dans les années 40, comme flûtiste dans
l'Orchestre de "Al Maytam Al Bidaoui", dirigé à l'époque par Maâllem
Mohamed Zniber, avant d'intégrer la radio dans les années 40 et opter
pour le oud.
Son frère aîné, Mohamed El Alami Aziz, musicien épris de musique andalouse et de malhoun,
détectera très tôt ses prédispositions artistiques et pèsera, dans ce
sens, sur sa destinée, en l’orientant vers le monde de la musique et de
la chanson.
Il
entreprend son apprentissage auprès des plus illustres chioukhs de la
musique et de la chanson casablancaises, tels le maître de la cithare
(kanoun), Haj Aboubakr Talbi, fondateur de l’Orchestre "A-Chabab" ; de
Abdeslam Zakaria, surnommé le Prince du Violon et du fin connaisseur de
la chanson orientale, Mohamed Lahrizi.
En 1944, sa famille vient s'installer à Derb sultane, où il vivra son enfance et suivra à l'École des
Notables, de la rue de Mogador.
C'était en 1957, qu'il interpréta, en effet, "Mahla Ifrane". Un texte simple, certes original pour
l'époque, et une rythmique légère avec une forte touche de vivacité.
Chanteur prolifique, son répertoire compte plusieurs mélodies devenues des tubes qu'il s'agisse de chansons à
thématique sociale, d'amour ou de chants patriotiques.
Brahim
El Alami fut une figure marquante de la chanson marocaine dite moderne
dont il est l'un des précurseurs. Il est parmi ceux qui ont contribué à
en assoir les fondements dans l'euphorie des premières années de
l'indépendance.
Il décède en 2002.
Chansons connues
Brahim El Alami (né en 1930 - décédé en 2005) est un chanteur auteur-compositeur populaire marocain originaire de Casablanca. Il avait occupé pendant plusieurs années la fonction de chef de l'orchestre régional de Casablanca avant de partir en retraite à la fin des années 80. Son nom est associé à la musique moderne et compose pour les plus grands comme Naïma Samih et Ismaïl Ahmed.
Biographie et évolution musicale
L'interprète de "Yannassi",
avait fait ses débuts, dans les années 40, comme flûtiste dans
l'Orchestre de "Al Maytam Al Bidaoui", dirigé à l'époque par Maâllem
Mohamed Zniber, avant d'intégrer la radio dans les années 40 et opter
pour le oud.
Son frère aîné, Mohamed El Alami Aziz, musicien épris de musique andalouse et de malhoun,
détectera très tôt ses prédispositions artistiques et pèsera, dans ce
sens, sur sa destinée, en l’orientant vers le monde de la musique et de
la chanson.
Il
entreprend son apprentissage auprès des plus illustres chioukhs de la
musique et de la chanson casablancaises, tels le maître de la cithare
(kanoun), Haj Aboubakr Talbi, fondateur de l’Orchestre "A-Chabab" ; de
Abdeslam Zakaria, surnommé le Prince du Violon et du fin connaisseur de
la chanson orientale, Mohamed Lahrizi.
En 1944, sa famille vient s'installer à Derb sultane, où il vivra son enfance et suivra à l'École des
Notables, de la rue de Mogador.
C'était en 1957, qu'il interpréta, en effet, "Mahla Ifrane". Un texte simple, certes original pour
l'époque, et une rythmique légère avec une forte touche de vivacité.
Chanteur prolifique, son répertoire compte plusieurs mélodies devenues des tubes qu'il s'agisse de chansons à
thématique sociale, d'amour ou de chants patriotiques.
Brahim
El Alami fut une figure marquante de la chanson marocaine dite moderne
dont il est l'un des précurseurs. Il est parmi ceux qui ont contribué à
en assoir les fondements dans l'euphorie des premières années de
l'indépendance.
Il décède en 2002.
Chansons connues
" Ya lli sourtak bin aâynaya"
" Nassi al aâhd "
" Hada chehal ma souwelti fiya "
" M'ahla Ifrane "
" Anta rak dari"
" Doub ya galbi doub"
" Gadbane aliya "
" Khalik maya"
" Khalini ba iid"
" Ya ssakhi biya"
" Ya salam "
" M'ssak m'ssak"
" Allah issamhek"
" Layali l'aiid"
" Touba touba"
" Ya lbida"
" Lile wana sahrane"
" Ya li dabe fi hawak albi"
" dhalimni lih"
" Ya habibi tal ghiabak"
" Dima nkhamem fik"
عدل سابقا من قبل بديعة في الجمعة 20 نوفمبر 2009 - 17:27 عدل 1 مرات
بديعة- مشرف (ة)
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رد: ابراهيم العلمي(2)
خليني بعيد - ابراهيم العلمي
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